J'étais, petite fille, subjuguée par la peur et l'attirance des fantômes de la maison de mon grand-père.
Je montais en tremblant, à la fois de crainte et d'espoir, jusqu'en haut des escaliers qui me menaient à ce premier étage quasi déserté où s'entassaient pêle-mêle, dans des pièces aux parfums surannés, livres anciens que plus personne ne lisait, tissus précieux désormais tristement délaissés et albums de cartes postales que les souris avaient délicatement dentelés de leurs minuscules quenottes impatientes.