à la douce fourrure
caressée de soleil,
moustaches attentives
au moindre mouvement.
aux regards alanguis
de paresseux sommeil,
sagement replié
sur ton mystère félin.
Willy, tes prunelles
vont bientôt se voiler
du reflet de tes rêves
et tu t'endormiras,
oublieux ronronnant.
Et je veillerai,
sentinelle à mon tour,
dans le silence tendre
de nos deux solitudes
harmonieusement liées.